À l’instar d’autres monuments (églises, hôtels de ville, gares, etc.), les banques occupent une place emblématique dans le paysage urbain suisse. Ces édifices ont pour l’essentiel été bâtis entre 1870 et 1930 en réponse aux besoins du secteur bancaire en pleine émergence. L’étude de leur architecture permet d’esquisser une histoire des formes commerciales.
Le pèlerinage doit pouvoir s’appuyer sur des supports matériels, mais il enrichit aussi la signification des ouvrages d’art dont il requiert l’emploi. À cet égard, les ponts et les passages constituent des objets d’étude privilégiés, bien que leur apparence architecturale soit souvent modeste. Les quatre lieux décrits sont tous des témoins du Moyen Âge ou du début de l’Époque moderne.
Le sous-sol est une source de peurs comme de fascination. Dominique Perrault se spécialise dans l’architecture souterraine depuis plus de trente ans et s’est fait connaître dans le monde entier par ses projets impressionnants qui s’enfoncent et se déploient sous la surface.
Les moulins du Col-des-Roches sont les seuls moulins souterrains encore visibles en Europe. La grotte a été aménagée au XVIIe siècle, afin d’utiliser une chute d’eau souterraine pour actionner des machines. On y a installé un système complexe de roues hydrauliques superposées qui actionnaient des moulins à céréales, un battoir, une huilière et une scierie.
Construit en deux étapes au XVIIIe siècle, le château d’Hauteville présente une particularité décorative dans la région lémanique. Son Grand Salon, élevé sur deux étages, affiche une fresque mêlant architecture feinte et ornements multiples dans des tons pastel ainsi que des scènes peintes.
L’institution culturelle fribourgeoise de la Tour Vagabonde s’inscrit dans un mouvement de théâtres s’inspirant du célèbre Globe Theatre de Shakespeare. D’autres exemples se retrouvent dans le monde entier, comme à Tokyo ou à Rome, et reproduisent la structure mythique sous la forme d’une architecture itinérante dédiée à la culture.
Un grand nombre d’habitants de la Suisse ont déjà vu le Palais de l’Équilibre en images. De plus, un certain nombre de Genevois savent que le pavillon fut réassemblé dans la campagne meyrinoise et rebaptisé Globe de la Science et de l’Innovation. Une grande partie du bois utilisé provient de l'ancien pavillon suisse présenté à l'exposition de Hanovre en l'an 2000.
À partir du XVIIIe siècle, l’essor de la recherche astronomique, tant fondamentale qu’appliquée à la chronométrie, à la topographie et à la climatologie, a entraîné une multiplication des observatoires construits sur le territoire suisse. Le choix de leurs emplacements comme de leur architecture obéit à des règles spécifiques.
Implanté à Genève en 1952, l’Institut Battelle est un centre de recherche privé américain
dont l’objectif est de mettre à disposition des entreprises ou des organismes gouvernementaux qui le souhaitent, ses laboratoires et son personnel scientifique dans les domaines les plus variés. La construction de ses bâtiments est un œuvre de l’architecte Georges Addor.
Selon toute vraisemblance, c’est dans le Doctrinale minus seu Liber parabolarum d’Alain de Lille (mort vers 1202 ?) que l’on trouve pour la première fois le proverbe « Tout ce qui brille n’est pas d’or », par lequel le lecteur est invité à se méfier des apparences considérées comme trompeuses : « Non teneas aurum totum quod splendet ut aurum,
nec pulchrum pomum quodlibet esse bonum ».