À l’instar d’autres monuments (églises, hôtels de ville, gares, etc.), les banques occupent une place emblématique dans le paysage urbain suisse. Ces édifices ont pour l’essentiel été bâtis entre 1870 et 1930 en réponse aux besoins du secteur bancaire en pleine émergence. L’étude de leur architecture permet d’esquisser une histoire des formes commerciales.
Construit en 1928 par l’architecte Charles Thévenaz, le cinéma Capitole à Lausanne est considéré à son inauguration comme l’une des plus belles et des plus grandes salles de Suisse, avec une capacité de 1077 places. Aujourd’hui toujours en activité, il a été racheté en 2010 par la Ville de Lausanne.
Bien que construits à vingt ans d’écart, les deux collèges lausannois de Montriond et des Croix-Rouges montrent des similitudes qui prouvent que l’école moderne se met en place, dans ses dispositions fondamentales, avant la Première Guerre mondiale déjà.
Dans leur testaments, les hauts dignitaires ecclésiastiques des XIVe et XVe siècles utilisent la cathédrale vaudoise pour qu'on se souviennent d'eux.
Un siècle après sa création, et quelques années seulement après sa disparition, le Comptoir suisse marque encore de son empreinte la physionomie de Lausanne et du quartier de Beaulieu. Dans une ville qui n’a cessé de se densifier au cours du siècle, l’angle de l’avenue Jomini et de l’avenue des Bergières fait presque figure d’exception.